Un expérimenté entraîneur haïtien qui a déjà roulé sa bosse au sein du plusieurs grands clubs dans le championnat national de Première Division a témoigné son amour pour le coaching. Dans une interview exclusive accordée à FOOTGOL le mercredi 8 Mars 2023, il nous dévoile aussi le montant de son salaire mensuel.
L’arrêt du Championnat Haïtien de Football Professionnel (CHFP) ne met pas tous les entraîneurs de clubs au chômage. L’un parmi eux , sollicitant l’anonymat, a décidé de répondre aux questions de FOOTGOL autour de sa passion pour le coaching ainsi que son salaire actuel en dépit de la suspension de la compétition reine du pays.
Coacher dans le CHFP, entre passion et amour
« Être entraîneur de football en Haïti ne rapporte pas de fortune à quiconque. Tout le monde le sait. Cependant, nous exerçons tous notre profession avec passion et amour pour cette discipline afin d’apporter du plaisir aux fans. Lors de mes débuts en 2013, mon salaire mensuel était estimé à 20.000 gourdes. Ce que je considérais comme étant raisonnable à l’époque pour un entraîneur débutant », reconnait-il.
Le salaire augmente avec la maturité, l’expérience et les résultats !
Du haut de ses expériences croiffées de bons résultats, l’entraîneur dont on parle a atteint à deux (2) reprises, la grande finale du Championnat Haïtien de Football Professionnel (CHFP), avec deux (2) clubs différents dont l’un de sa ville natale. Tout ceci, en l’espace de deux ans ( 2015 et 2017).
« Depuis quelques années, mon salaire a atteint la barre des 100.000 gourdes par mois. Selon les termes du contrat signé avec le club en question, les primes de matchs alternent entre 20.000 et 25.000 gourdes, logement inclus », a révélé le coach.
Un salaire satisfaisant ?
« C’est de loin l’un des meilleurs salaires pour un entraîneur qui évolue dans la première division haïtienne dans un contexte difficile où la situation économique du pays dégrade au jour le jour. Tout comme moi et les autres collègues, nous espérons une amélioration à l’avenir », a t-il conclu.